Galerie marchande à la Maison du peuple : un véritable lieu de marchandage
A l'occasion de la 29e
édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou,
une rue marchande a lieu à la maison du peuple. Ce mardi 25 février 2025,
nous avons été́ sur les lieux, afin de découvrir l'état actuel du marché .
Aperçu de quelques articles
A l’instar du cinéma et des soirées d’animation, la rue marchande à la maison du peuple est un lieu de rencontre entre les exposants et les clients. Ainsi, comme à l’accoutumée, les marchands d’içi et d’ailleurs ont répondu présent à cette édition du FESPACO dans plusieurs sites à commencer par le siège du FESPACO en en allant à la maison du peuple en passant par la place de la nation.
Dans ce dernier site, on y trouve plusieurs types de
produits. Des vêtements en pagnes, venus du Togo, du Bénin, du Sénégal, du
Burkina et des accessoires tels que les montres et les chaines. Cependant, les
exposants déplorent l’affluence du marché.
Exposant venu du Bénin, Jean-Baptiste Ayadji propose des
habits cousu en pagne pour femmes, des chaussures confectionnées à la main pour
hommes et femmes. Selon lui, l’engouement autour du marché n’est pas
satisfaisant.
« Sincèrement, le marché dort. Les gens disent qu’ils n’ont pas encore reçu leur salaire, d’autre disent qu’ils n’ont pas d’argent. Nous venons guetter les clients mais ils ne viennent pas. Nous restons là du matin au soir et on ferme », a-t-il laissé entendre.
Jean-Baptiste Ayadji, exposant beninois sur l'état du marchéAu-delà du manque de marché, Jean-Baptiste indique avoir des
difficultés de ravitaillement à cause de la Douane. Ce faisant, il est obligé
de revendre les restes des produits qu’il a exposé pendant le Salon International de l'Artisanat de Ouagagougou (SIAO), alors qu’il
a pris un stand de plus de sept-cent mille (700.000) FCFA.
« Nous avons des marchandises qui ne sont pas encore
arrivées à cause de la douane burkinabè. Le colis a quitté le Togo depuis le 19
février 2025 et ce n’est pas encore arrivé alors que le FESPACO fini dimanche
et jusque-là, nous n’avons pas encore la marchandise. Les clients viennent mais
nous n’avons pas quelques choses d’extraordinaires pour les impactés » confie-t-il.
Togolaise de nationalité, Ekoue-Bla Ayélé Clémence lâche que le marché ne bat pas son plein actuellement. Toutefois elle espère avoir gain de cause d’ici la fin. Assise à son stand, elle propose divers types de vêtements cousus et non du Togo et des kokodunda de la Guinée. Cependant, le principal problème qu’elle rencontre et qui lui dérange le plus est le coût du transport pour se déplacer de la maison du peuple à son logement.
Ekoue-Bla Ayélé Clémence, exposante et couturière venue du Togo« Lorsqu’on vient au FESPACO, le soir on rencontre un
problème de déplacement. Le prix du taxi est un peu cher. Cela me décourage de fois pour venir au
FESPACO. Tout ce que nous demandons aux taximen, c’est de trouver un prix fixe
pendant le festival. Là, nous serons
plus situer on saura quel montant payé à telle heure » a-t-elle martelé.
Kiemtoré Mahamadi, exposant burkinabè, propose des montres simples et des montres types Apple Watch, des chaines à la maison du peuple. Il déplore d’un air catégorie l’état du marché.
Kiemtoré Mahamadi, exposant burkinabè,«Depuis le début, nous n’avons pas encore eu la moitié du capital.
Pourtant, j’ai pris un stand d’environ deux-cent mille F .CFA. J’espère juste que d’ici la fin, je vais
mieux vendre si non actuellement ça ne va pas », a-t-il dit.
Le FESPACO se tient du 22 février au 1 mars 2025 à
Ouagadougou. Il se déroule autour du thème suivant : « Cinéma d’Afrique
et Identités culturelles ».
Muriel Dominique OUEDRAOGO
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