72h de l’étudiant en communication et journalisme édition 2025 : jour 2
« Contribution de la jeunesse à la promotion de l'intégration pour une société de paix et de vivre ensemble par l'information et la communication responsables », tel est le thème retenu pour les 72h de l'étudiant en communication et journalisme. Ce vendredi 14 mars 2025 marque le deuxième jour et est consacré à une série de compétition.
Dictée, slam, simulation
de Journal Télévisé, sans oublier les débats oratoires, culture générale, sont
autant d'activités parmi tant d'autres qui ont marqué ce jour 2 de ces 72h.
Avec pour titre ‘’écho
de mère nature’’, la dictée est tirée de l'œuvre ‘’sombre mélancolie’’ du Dr Mohamed Saré. Cette épreuve de dictée a
opposé plusieurs étudiants notamment
ceux de l'Institut Panafricain d’ Etudes et de Recherches sur les Médias l’Information
et la communication (IPERMIC), de l'Institut des Sciences et Techniques de l’Information
et de la Communication (ISTIC) et de l'Institut supérieure de la Communication
et de Multimédia (ISCOM).
La compétition slam a opposé des étudiants de différentes
universités comme Umanis Business School (UBS), IPERMIC ainsi que de l'Institut Polytechnique Shalom
(IPS) en passant par l’ISTIC. Avec un thème clé tournant autour de la « jeunesse
et cohésion sociale », ces jeunes ont su démontrer à travers les
mots que la jeunesse d'aujourd'hui doit plus que jamais cultiver l'unité et
être forgeron de la cohésion sociale.
Dans cette section, Kaboré Wendy étudiante à l'IPERMIC est
sortie gagnante avec une moyenne de 40,5/50 dans une compétition qui a opposé 5
candidats.
Le débat oratoire quant à lui a opposé l'IPS et l'Université
Joseph Ki Zerbo sous le thème: « on peut lutter contre la
désinformation sans porter atteinte à la liberté d'expression ». A travers ce thème, les étudiants ont
brillamment défendu leurs idées. L’équipe de L’IPS est sortie victorieuse de ce
débat.
Doriane Pédambou, étudiante en première année de
communication-journalisme à l’Institut Polytechnique Shalom (IPS), nominée
meilleure oratrice à cette édition des 72h et par ailleurs membre du groupe
gagnant, confie être à sa première participation mais se dit fier de l’exploit
de son équipe pour avoir occupé la première place cette année alors que l’institut
avait été deuxième en 2024 à la même compétition.
« C’était un défis pour nous de remporter cette compétition, parce
que l’année passée mon institut a participé mais était resté à la deuxième
place. Cette année, nous nous sommes donnés pour mission de redoubler d’effort
pour remporter ce trophée », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, elle souligne que certes son équipe à gagner
cette compétition, mais elle devrait redoubler d’effort afin de faire face à d’autres
défis.
« On a assez travaillé dit-elle, mais nous devons redoubler d’effort.
Bien vrai qu’il n’y a pas la perfection dans ce monde, mais on peut tendre vers
la perfection. Ne pas dormir sous son oreiller, continuer à travailler pour
encore élever le niveau ».
Membre de l’équiper adverse, Karim Bama, étudiant en lettres moderne à l’université Joseph Ki Zerbo indique avoir fait de son mieux même si
ses efforts n’ont pas été à la hauteur des attentes du jury. Perdant mais pas
découragé il promet redoubler d’effort afin de sortir victorieux la prochaine
fois.
« Je trouve que mon travail était suffisant, malheureusement tout le monde ne peut pas apprécier ce qu’on fait parce qu’on doit porter des jugements. J’ai donné le meilleur de moi-même mais je trouve que ce n’est pas suffisant selon les autres. Je vais redoubler d’effort là prochainement ça va aller » a-t-il laissé entendre.
Ayant été deuxième à la
simulation de Journal Télévisé, Clémentine Koama étudiante en Licence 3 journalisme à l'ISCOM, se félicite et confie
être fière d'avoir pris part à cette compétition. Cependant, elle dit avoir eu
quelques difficultés lors de sa présentation.
« J’ai su donné le meilleur de moi-même et comme on aime le dire c’est le public qui apprécie, mais le plus grand souci que j’ai rencontré est que mon 4e lancement était long et je me perdais entre les lignes. Il y a donc des difficultés à prendre en compte et des défis à relever », a-t-elle spécifié.
Clémentine Koama sur sa participation à la compétitionVenue 2e ex-aequo alors qu'elle avait déjà été gagnante face à
l'ISTIC lors des 65 ans de la RTB, l'équipe de l'ISCOM dans la section actualité
et culture générale, exprime son mécontentement quant à la place qu’elle a
occupé par la voix de Ousséni Kafando, etudiant en deuxième année, mais confie
avoir beaucoup appris durant cette compétition.
« Lorsqu’on va à une compétition c’est pour gagner et quand est
pas champion naturellement on ne peut pas être totalement content. Mais ces
différentes compétitions nous ont appris beaucoup de choses et de ne pas croire
qu’on est toujours meilleur. Cette compétition a mis en cause notre capacité à
croire qu’on est les meilleurs et ça nous prouve qu’on doit toujours apprendre
car il y a des hauts et des bas », a-t-il soutenu.
Ousséni Kafando sur la place occupée par son équipe
A l’instar des compétions qui ont marqué le deuxième jour de
ces 72h, les étudiants ont eu l’opportunité de mener des échanges sur le fonctionnement des représentations
diplomatiques dans un pays- différences entre délégation de l’Union Européenne et l’Ambassade
d’ Allemagne et travail commun, avec l’ambassadeur de l’Union Européenne
Daniel ARISTI GAZTELUMENDI, ainsi que du chargé des affaires de l’ambassade d’Allemagne
Jan MEISE.
A noter que les étudiants en communication et journalisme
consacreront ces trois jours pour des panels, des conférences, des rencontres B
to B du réseautage et bien d'autres activités en lien avec le thème choisi.
Waouh c'est super, tu as une belle plume ma belle
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